Au collège de Médina-Mary, c’est le sureffectif dans les 4 salles de classe construites en 2015. Le nombre d’élèves y augmente plus vite que le celui des infrastructures.
« L’offre est inférieure à la demande», alors qu’il prend son envol. L’établissement qui a été créé en 2012-2013, comptait 180 élèves en 2018-2019. Cette année, son effectif est à 210 élèves, avec une surcharge dans les classes. Celle de la 6e compte à elle seule 98 élève, la 5e : 36 élèves, la 4e : 41, et la 3e : 35.
Les conséquences se surnombre ans les classes se font déjà sentir. Les tables-bancs sont en ombre insuffisants, obligeant les élèves à s’asseoir à trois pour suivre les cours. C’est aussi difficile pour les professeurs de dispenser normalement des cours dans ces conditions de sureffectif.
Pour son Principal, M. Soulèye Diédhiou, beaucoup de familles des départements de Vélingara et de Médina Yoro Foullah préfèrent envoyer leurs enfants au Médina-Mary à cause des conditions d’études et d’accueil dans le terroir. En outre, à Médina-Mary, leurs enfants ne sont pas dépaysés et coupés de leur environnement familial, puisqu’ils sont dans la même aire géographique que leurs villages.
« C’est une évolution positive pour notre collège qui a pour ambition d’accueillir un lycée dans les prochaines années, afin de mettre définitivement fin aux abandons scolaire après le brevet », a souligné M. Diédhiou.
Il a lancé un appel aux partenaires du village, particulièrement à l’association internationale pour Médina-Mary (AIMM), pour renforcer leur soutien au collège en matériels scolaires et informatique ainsi qu’en salles de classe.
IC